Concours - Gendarmerie et 27 logements de fonction by Bruneau Ghezzi Architectes

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EQUIPEMENT PUBLIC
CONCOURS POUR LA CONSTRUCTION D’UNE CASERNE DE GENDARMERIE ET DE 27 LOGEMENTS DE FONCTION
EQUIPE
Architecte mandataire : Bruneau Ghezzi Architectes Paris
Bureau d’étude technique : OTEIS
Acousticien : Acoustique & conseil
Localisation : Venelles (13) France
Surface : 8528 m2
Budget : 7 M €
Maîtrise d’ouvrage : Mairie de Venelles (13)
La Pierre du site : l’identité d’une région

Le projet s’implante sur un massif calcaire dominant la ville de Venelles : la crête des Faurys. Cette pierre calcaire compose les reliefs de la région et façonne les paysages provençaux. Elle est utilisée depuis des millénaires pour sa résistance comme en témoignent les aqueducs romains, les fortifications, patrimoine de notre région. Aujourd’hui encore, elle habille les villes modernes de Provence. Ainsi, elle compose le patrimoine bâti régional et se décline à toutes les échelles, au sol comme en élévation : des aménagements routiers aux pavés des rues, comme en pierre de construction ou de parement. Cette pierre symbolique du territoire compose le sol de notre terrain et sera notre matériau de prédilection pour construire et habiller ce projet pour les raisons suivantes :

– Elle est emblématique, compose et construit les paysages de la région
– Elle s’intègre parfaitement au paysage bâti comme naturel
– Elle est déclinable sous différentes formes et usages pour la construction
– Elle est symbolique des fortifications et équipements historiques, ce qui conférera naturellement un côté institutionnel à la Gendarmerie
– Elle marquera avec noblesse et sobriété l’entrée de la ville
– Elle est produite localement fait appel à un savoir-faire régional
– Elle est durable et ne nécessite aucun entretien

EQUIPEMENT PUBLIC
CONCOURS POUR LA CONSTRUCTION D’UNE CASERNE DE GENDARMERIE ET DE 27 LOGEMENTS DE FONCTION
EQUIPE
Architecte mandataire : Bruneau Ghezzi Architectes Paris
Bureau d’étude technique : OTEIS
Acousticien : Acoustique & conseil
Localisation : Venelles (13) France
Surface : 8528 m2
Budget : 7 M €
Maîtrise d’ouvrage : Mairie de Venelles (13)

La Pierre du site : l’identité d’une région

Le projet s’implante sur un massif calcaire dominant la ville de Venelles : la crête des Faurys. Cette pierre calcaire compose les reliefs de la région et façonne les paysages provençaux. Elle est utilisée depuis des millénaires pour sa résistance comme en témoignent les aqueducs romains, les fortifications, patrimoine de notre région. Aujourd’hui encore, elle habille les villes modernes de Provence. Ainsi, elle compose le patrimoine bâti régional et se décline à toutes les échelles, au sol comme en élévation : des aménagements routiers aux pavés des rues, comme en pierre de construction ou de parement. Cette pierre symbolique du territoire compose le sol de notre terrain et sera notre matériau de prédilection pour construire et habiller ce projet pour les raisons suivantes :

– Elle est emblématique, compose et construit les paysages de la région
– Elle s’intègre parfaitement au paysage bâti comme naturel
– Elle est déclinable sous différentes formes et usages pour la construction
– Elle est symbolique des fortifications et équipements historiques, ce qui conférera naturellement un côté institutionnel à la Gendarmerie
– Elle marquera avec noblesse et sobriété l’entrée de la ville
– Elle est produite localement fait appel à un savoir-faire régional
– Elle est durable et ne nécessite aucun entretien

Une porte de la Ville

Le site proposé pour la caserne est idéalement situé, en entrée de ville, surveillant un carrefour, avec une belle visibilité pour quiconque entre ou sort de Venelles depuis la route de Coutheron. La caserne est implantée sur la crête des Faurys abondamment boisée, relief qui créé à l’est de la parcelle un rempart naturel.

Nous avons pris le parti de souligner le caractère militaire de la construction en nous inspirant des fortifications de Vauban, dans l’écriture d’une architecture défensive massive en pierre calcaire avec une enceinte végétalisée. Grâce à ce principe, nous avons travaillé la mise à distance du bâtiment de la gendarmerie grâce à une enceinte plantée.

Le projet tire également avantage de la déclivité du terrain surplombant le chemin de Faurys. Ceci permet de garantir la sécurité et la confidentialité des lieux vis-à-vis de l’espace public et des mitoyens. Enfin, cette architecture massive et son aspect monolithique rythmé par des failles (baies) toutes hauteurs, résonne avec une identité militaire identifiable pour les usagers.

La gendarmerie, par son implantation et son architecture évoque une enceinte fortifiée qui marque l’entrée de ville. La gendarmerie marque l’angle du carrefour par son implantation. Le retrait du bâtiment du chemin des Faurys et de la route de Coutheron préserve la continuité des masses végétales le long des voies. Il permet la création future d’espaces de circulations douces le long de ces voies, comme le souhaite la commune. Cette implantation structure le carrefour et rend le projet visible et facilement identifiable depuis l’espace public.

Un hameau provençal protégé

L’entrée de la partie logement de la caserne se fait depuis le chemin des Faurys. Pour cette partie du programme, plus qu’un simple lieu de résidence, nous aimons l’idée de créer comme un hameau provençal. Ainsi de la même manière, la gendarmerie marque également l’entrée du village militaire. Le projet prend le parti de libérer au centre du bâti des espaces paysagers communs et protégés par les bâtiments, pour les familles. Cet espace libéré au cœur de la parcelle permet la mise à distance des logements de la caserne, limite les vis-à-vis et garantit l’intimité et la sécurité des résidents.

Une porte de la Ville

Le site proposé pour la caserne est idéalement situé, en entrée de ville, surveillant un carrefour, avec une belle visibilité pour quiconque entre ou sort de Venelles depuis la route de Coutheron. La caserne est implantée sur la crête des Faurys abondamment boisée, relief qui créé à l’est de la parcelle un rempart naturel.

Nous avons pris le parti de souligner le caractère militaire de la construction en nous inspirant des fortifications de Vauban, dans l’écriture d’une architecture défensive massive en pierre calcaire avec une enceinte végétalisée. Grâce à ce principe, nous avons travaillé la mise à distance du bâtiment de la gendarmerie grâce à une enceinte plantée.

Le projet tire également avantage de la déclivité du terrain surplombant le chemin de Faurys. Ceci permet de garantir la sécurité et la confidentialité des lieux vis-à-vis de l’espace public et des mitoyens. Enfin, cette architecture massive et son aspect monolithique rythmé par des failles (baies) toutes hauteurs, résonne avec une identité militaire identifiable pour les usagers.

La gendarmerie, par son implantation et son architecture évoque une enceinte fortifiée qui marque l’entrée de ville. La gendarmerie marque l’angle du carrefour par son implantation. Le retrait du bâtiment du chemin des Faurys et de la route de Coutheron préserve la continuité des masses végétales le long des voies. Il permet la création future d’espaces de circulations douces le long de ces voies, comme le souhaite la commune. Cette implantation structure le carrefour et rend le projet visible et facilement identifiable depuis l’espace public.

Un hameau provençal protégé

L’entrée de la partie logement de la caserne se fait depuis le chemin des Faurys. Pour cette partie du programme, plus qu’un simple lieu de résidence, nous aimons l’idée de créer comme un hameau provençal. Ainsi de la même manière, la gendarmerie marque également l’entrée du village militaire. Le projet prend le parti de libérer au centre du bâti des espaces paysagers communs et protégés par les bâtiments, pour les familles. Cet espace libéré au cœur de la parcelle permet la mise à distance des logements de la caserne, limite les vis-à-vis et garantit l’intimité et la sécurité des résidents.

Depuis l’entrée de la caserne (située chemin des Faurys) une voie dessert efficacement à la fois les différentes zones de stationnement et l’ensemble des bâtiments des logements. Le centre du village se compose de jardins communs, d’un jardin central et d’une allée piétonne plantée, d’espaces de jeux pour les enfants et d’un terrain de pétanque. Une allée pavée distribue les différentes zones d’habitation et articule les espaces de vie partagés. Le cœur d’îlot mêle les espaces végétaux et minéraux à l’ombre des arbres, dans une transition douce, permettant de multiples appropriations : jeux, vélo, organisation de barbecue collectif etc. Le travail du sol, les implantations des bâtiments et les cheminements sont organisés grâce à des jeux de pentes douces, facilement praticable et accessible par tous.

Pour conserver le sentiment d’écrin, propre au site, l’implantation des bâtiments des logements au nord, au sud et à l’est, créée une enceinte intime protégée, une intériorité au centre du projet, qui évite les vis-à-vis depuis les parcelles mitoyennes. L’ensemble des logements semi-collectifs situés au nord s’implante en opposition des vents dominants du site pour, là encore, protéger ce cœur d’îlot.

Depuis l’entrée de la caserne (située chemin des Faurys) une voie dessert efficacement à la fois les différentes zones de stationnement et l’ensemble des bâtiments des logements. Le centre du village se compose de jardins communs, d’un jardin central et d’une allée piétonne plantée, d’espaces de jeux pour les enfants et d’un terrain de pétanque. Une allée pavée distribue les différentes zones d’habitation et articule les espaces de vie partagés. Le cœur d’îlot mêle les espaces végétaux et minéraux à l’ombre des arbres, dans une transition douce, permettant de multiples appropriations : jeux, vélo, organisation de barbecue collectif etc. Le travail du sol, les implantations des bâtiments et les cheminements sont organisés grâce à des jeux de pentes douces, facilement praticable et accessible par tous.

Pour conserver le sentiment d’écrin, propre au site, l’implantation des bâtiments des logements au nord, au sud et à l’est, créée une enceinte intime protégée, une intériorité au centre du projet, qui évite les vis-à-vis depuis les parcelles mitoyennes. L’ensemble des logements semi-collectifs situés au nord s’implante en opposition des vents dominants du site pour, là encore, protéger ce cœur d’îlot.

Des bâtiments Bioclimatiques, rationnels et confortables

Les bâtiments des logements se développent en suivant les courbes de niveaux naturelles du site. Les logements, tous traversant à l’exception d’un appartement T2, sont orientés Nord Sud en continuité avec le tissu urbain environnant et en respect du PLU de Venelles.

Les volumes proposés, simples RDC pour la gendarmerie et à R+1 pour les logements, sont des volumes rationnels, orthogonaux, naturellement éclairés et ventilés. Ils sont facilement aménageables. Les volumes et les typologies proposés, s’empilent parfaitement entre les 2 niveaux du projet facilitant la distribution et l’entretien des réseaux.

Afin d’obtenir un meilleur confort pour les usagers tout en réduisant les besoins énergétiques futurs, le projet global de la caserne a été conçu dans les principes d’une conception passive en exploitant l’ensemble des énergies et processus naturels disponibles.

La ventilation naturelle est définie comme le principe le plus important d’une l’architecture bioclimatique, en particulier dans les régions comme la Provence, où le confort d’été est une priorité. Le vent permet de rafraichir naturellement le bâtiment. La démarche de conception architecturale bioclimatique consiste à concevoir l’enveloppe en tenant compte du soleil et du vent, ainsi que des caractéristiques de température et d’humidité. Objectif : créer un microclimat agréable en toute saison.

– Favoriser la ventilation naturelle ;
– Limiter les apports de chaleur en été et maximiser en hiver ;
– Exploiter les possibilités d’utilisation de l’éclairage naturel ;
– Respecter les limites de confort interne du bâtiment.
– Travailler sur Hygrométrie.

L’organisation et l’implantation des logements systématisent les typologies traversantes, qui favorisent les courant d’air et le rafraichissement sur des profondeurs de bâtiment n’excédant pas 12 m. Cette profondeur couplée à la double orientation garantit une excellente luminosité à l’intérieur du projet et permettra sa réversibilité facile en cas de réemploi.

La conception bioclimatique en Provence présuppose de bien gérer les apports solaires, quelle que soit la saison. Nous avons travaillé des débords de toitures et balcons profonds plus généreux sur les façades sud afin d’éviter les rayonnements solaire l’été, et les capter l’hiver.

Des bâtiments Bioclimatiques, rationnels et confortables

Les bâtiments des logements se développent en suivant les courbes de niveaux naturelles du site. Les logements, tous traversant à l’exception d’un appartement T2, sont orientés Nord Sud en continuité avec le tissu urbain environnant et en respect du PLU de Venelles.

Les volumes proposés, simples RDC pour la gendarmerie et à R+1 pour les logements, sont des volumes rationnels, orthogonaux, naturellement éclairés et ventilés. Ils sont facilement aménageables. Les volumes et les typologies proposés, s’empilent parfaitement entre les 2 niveaux du projet facilitant la distribution et l’entretien des réseaux.

Afin d’obtenir un meilleur confort pour les usagers tout en réduisant les besoins énergétiques futurs, le projet global de la caserne a été conçu dans les principes d’une conception passive en exploitant l’ensemble des énergies et processus naturels disponibles.

La ventilation naturelle est définie comme le principe le plus important d’une l’architecture bioclimatique, en particulier dans les régions comme la Provence, où le confort d’été est une priorité. Le vent permet de rafraichir naturellement le bâtiment. La démarche de conception architecturale bioclimatique consiste à concevoir l’enveloppe en tenant compte du soleil et du vent, ainsi que des caractéristiques de température et d’humidité. Objectif : créer un microclimat agréable en toute saison.

– Favoriser la ventilation naturelle ;
– Limiter les apports de chaleur en été et maximiser en hiver ;
– Exploiter les possibilités d’utilisation de l’éclairage naturel ;
– Respecter les limites de confort interne du bâtiment.
– Travailler sur Hygrométrie.

L’organisation et l’implantation des logements systématisent les typologies traversantes, qui favorisent les courant d’air et le rafraichissement sur des profondeurs de bâtiment n’excédant pas 12 m. Cette profondeur couplée à la double orientation garantit une excellente luminosité à l’intérieur du projet et permettra sa réversibilité facile en cas de réemploi.

La conception bioclimatique en Provence présuppose de bien gérer les apports solaires, quelle que soit la saison. Nous avons travaillé des débords de toitures et balcons profonds plus généreux sur les façades sud afin d’éviter les rayonnements solaire l’été, et les capter l’hiver.

Une architecture locale

Notre projet, en plus de sa conception bioclimatique, utilise les matériaux biosourcés et géosourcés locaux traditionnels de la région, issus de circuits courts. Ces matériaux font échos au paysage bâti de la ville de Venelles, ils font appel au savoir-faire des entreprises locales et participent à l’économie régionale. La Provence est un territoire sismique fait de constructions à dominantes minérales.

Notre projet s’inscrit dans cette architecture faite de tons clairs, présentant un albedo adapté au climat local pour garantir le confort d’été.

Pour garantir la solidité des ouvrages, la structure des bâtiments sera réalisée à la fois en pierre massive pour les murs pignons et en béton banché, habillés avec les matériaux traditionnels pour les murs de façade et refends.

Toutes les façades visibles de la gendarmerie depuis l’espace public seront habillées de pierre calcaire, pour un effet massif et monolithique, soulignant à nouveau une solidité évidente, tout comme le mur d’enceinte. La toiture sera réalisée en couverture métallique à joint debout de teinte ocre se mariant en nuance avec la teinte de la pierre calcaire. Ce choix architectural en couverture est notamment guidé par la résistance de l’ouvrage, la tuile canal restant trop fragile, à notre sens, pour un tel équipement (dégradation volontaire ou d’intempérie majeur). La gendarmerie sera habillée de parement en pierre calcaire qui offrirons solidité, noblesse et sa dimension institutionnelle à l’édifice.

Des limites maitrisées, un paysage préservé

Le projet de caserne de gendarmerie que nous présentons s’intègre parfaitement au paysage de la commune par différentes échelles de réflexions : urbaines, constructives, typologiques, aspects extérieurs et matérialité, modes de vie, espaces plantés… C’est un projet que nous pensons responsable et qui répond aux enjeux annoncés de ce concours, à savoir : remplir ses fonctions institutionnelles, marquer l’entrée de ville et s’intégrer dans le paysage local typique, tout en garantissant le confort des usagers : gendarmes, familles ou habitants venellois.

Une architecture locale

Notre projet, en plus de sa conception bioclimatique, utilise les matériaux biosourcés et géosourcés locaux traditionnels de la région, issus de circuits courts. Ces matériaux font échos au paysage bâti de la ville de Venelles, ils font appel au savoir-faire des entreprises locales et participent à l’économie régionale. La Provence est un territoire sismique fait de constructions à dominantes minérales.

Notre projet s’inscrit dans cette architecture faite de tons clairs, présentant un albedo adapté au climat local pour garantir le confort d’été.

Pour garantir la solidité des ouvrages, la structure des bâtiments sera réalisée à la fois en pierre massive pour les murs pignons et en béton banché, habillés avec les matériaux traditionnels pour les murs de façade et refends.

Toutes les façades visibles de la gendarmerie depuis l’espace public seront habillées de pierre calcaire, pour un effet massif et monolithique, soulignant à nouveau une solidité évidente, tout comme le mur d’enceinte. La toiture sera réalisée en couverture métallique à joint debout de teinte ocre se mariant en nuance avec la teinte de la pierre calcaire. Ce choix architectural en couverture est notamment guidé par la résistance de l’ouvrage, la tuile canal restant trop fragile, à notre sens, pour un tel équipement (dégradation volontaire ou d’intempérie majeur). La gendarmerie sera habillée de parement en pierre calcaire qui offrirons solidité, noblesse et sa dimension institutionnelle à l’édifice.

Des limites maitrisées, un paysage préservé

Le projet de caserne de gendarmerie que nous présentons s’intègre parfaitement au paysage de la commune par différentes échelles de réflexions : urbaines, constructives, typologiques, aspects extérieurs et matérialité, modes de vie, espaces plantés… C’est un projet que nous pensons responsable et qui répond aux enjeux annoncés de ce concours, à savoir : remplir ses fonctions institutionnelles, marquer l’entrée de ville et s’intégrer dans le paysage local typique, tout en garantissant le confort des usagers : gendarmes, familles ou habitants venellois.